À Waterville, on sème l’entraide en même temps que des légumes

Des membres du jardin communautaire de Waterville
Les membres ont pu obtenir un espace de 100pi × 100pi où ils peuvent planter des légumes et différents types d’herbes et se familiariser avec les techniques d’agriculture. | Crédit photo: Francis Madore

Julie Meese

Journaliste
05.05.2025

À Waterville, il existe un endroit bien particulier, un lieu unique où le temps fait une petite pause jusque pour simplement… Être.  Il s’agit d’un endroit où, entre autres, les légumes, les gens, les plantes médicinales vont de pair et qui ramène les individus à l’essence même de l’être humain : l’entraide et le partage. 

Une idée qui a grandi et qui a pris forme

Avant de s’établir sur la ferme, la Bergerie du Petit Bonheur, en 2023, le jardin collectif était situé dans des cours privés de quelques résidents de Waterville pendant une saison.  C’est grâce à la générosité de Gilles Paré et de sa conjointe Julie-Rosa que les membres ont pu obtenir un espace de 100pi × 100pi où ils peuvent planter des légumes et différents types d’herbes et se familiariser avec les techniques d’agriculture. « Nous sommes ravis d’apporter notre petite part pour la communauté », explique monsieur Paré, le sourire aux lèvres.

Pour Francis Madore, un des instigateurs de ce projet, le jardin collectif est un lieu unique où les citoyens et les citoyennes peuvent tisser des liens et développer de nouvelles habitudes de consommation. « Je reçois souvent des commentaires des gens qui apprécient l’esprit familial qui émane de ce lieu. De plus, on accueille parfois des classes d’élèves qui viennent avec leurs professeurs afin de découvrir ce qu’est la réalité des agriculteurs. Cette expérience peut les amener aussi à vouloir, eux-mêmes, cultiver leurs propres légumes plus tard. »

Sortir de la zone de confort

Non seulement le jardin collectif donne l’opportunité de développer de nouvelles compétences techniques, mais il permet aussi d’évoluer sur le plan humain. « Il faut être humble collectivement et individuellement, car tout le monde apprend ! », souligne Karine Lamoureux, un des membres de la première heure. « Le jardin nous fait sortir de notre cadre individualiste. On crée un lien social tout en participant à un projet qui a du sens. Avec le jardin, je me sens au service de la communauté. »

Pour écrire membre du jardin collectif de Waterville, écrivez à l’adresse : coordojardincollectif@protonmail.com




À propos de Julie Meese

Journaliste
Julie possède une formation en littérature de l’Université de Montréal. Elle est journaliste et rédactrice depuis plus de cinq ans. Elle aime les interactions humaines, l'expérience et l'histoire des individus, qu'elle prend le grand plaisir d'écrire afin de les faire connaître aux citoyens et aux citoyennes. | Photo: Jessica Garneau
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